Première hypothèse : L’organisation avec plus de 40.000 coureurs inscrits... ?
Cependant, pour de nombreux participants, la logistique de ce marathon n’est pas supérieure à celle de Londres, Berlin, Paris, ou Chicago... Elle serait même un peu plus contraignante au départ !
En effet, pour rejoindre the start sur le Verrazano Bridge, les coureurs doivent faire un long déplacement en bus.... et donc partir très tôt de leur hôtel, pour certains 5 heures avant le départ du marathon ! Une fois sur place, peu d’espace pour un échauffement, et le temps d’attente jusqu’à l’heure H peut sembler long, car les accompagnateurs ne sont pas admis dans le sas des sportifs !
Quant à l’arrivée... ce n’est pas non plus un argument de poids, car compte tenu de l’espace disponible au cœur de Central Parc, il est pratiquement impossible d’assister au franchissement de la ligne... les accès sont très réglementés…
Deuxième hypothèse : L’intérêt du parcours ?…
C’est peut être ce qui motive les coureurs les plus chevronnés, mais probablement pas la majorité des participants qui se lance le défi de courir 42,195 Kms pour la première fois de leur vie !
Les coureurs ne viennent pas ici pour faire un temps, un chrono, car selon les spécialistes, le parcours proposé n’est pas très roulant ! Il est même plutôt assez difficile... avec quelques dénivelés non négligeables....dès le départ, certainement pour donner le ton ( !), et en fin de parcours, dans Central Parc... pour la note finale ! Tous les participants vous le diront...
Autre Hypothèse : la variété des lieux « visités » ?…
Là, on commence à trouver quelques atouts... notamment sur le Verrazano (des images qui font les tour du monde ) au départ, puis dans la traversée des différents quartiers : Brooklyn, the Queens, the Bronx, Manhattan... avec la remontée de la 1ere Avenue...puis la 5ème Avenue..., et le final dans Central Parc ! Mais cet élément ne peut être suffisant pour expliquer une telle renommée !
Alors Why ?
D’où viennent cette réputation et ce succès, malgré ces quelques handicaps ?
La force de ce marathon repose, à mon avis, sur deux points forts majeurs…
Le premier point fort : un fabuleux Marketing...
Une leçon pour tous les fils de Pub de la terre !
Tout est pensé dans les moindres détails pour marquer l’évènement : avant, pendant, après la course....Cela permet aux gens qui ont vécu cette difficile, voire même très difficile épreuve, de se dire... de dire.... I did it !
Et, de plus, ils ont toutes les preuves matérielles pour le montrer, l’afficher ! ...
Avant la course :
- Les Tours Opérateurs qui vous acheminent jusqu’à New York (sachant qu’il est impossible pour un étranger d’acheter un dossard par ses propres moyens) vous font bien comprendre que cet évènement est unique, et qu’il y a peu de places disponibles...
Donc, si vous avez la chance d’avoir votre réservation (plus d’un an à l’avance !), vous serez équipés dès l’aéroport, avec la tenue ciglée « Marathon de New York » : T. Shirt, Sacs, survêtements..
- Lors de la récupération de votre dossard vous aurez, là encore, la possibilité de vous acheter, toute la panoplie « Officielle » du parfait coureur du Marathon de New York : gants, casquette, bandeau, chaussettes, t.shirt, sweat-shirt, survêtements, sacs… sans compter les multiples gadgets….
- La « pasta party », le fameux dîner la veille de la course, pour tous les participants et accompagnateurs.... une véritable institution !. Le sponsor majeur de cette soirée étant un important fabricant de pasta...
Pendant la course :
- Tous les médias sont là ! et les images sont retransmises dans le monde entier sur les chaînes de sports… (Eurosport pour la France).
- Le « star-system » aussi est heureux de participer à cet évènement ! Si des personnalités veulent faire un Marathon, même en toute discrétion (quoique ...), c’est quand même mieux de participer à celui qui est le plus médiatisé au Monde !
- Tout au long du parcours, des groupes de musique (majoritairement Rock, mais aussi jazz ou classique!) animent la course et font monter l’ambiance… La plupart d’entre eux sont positionnés à des endroits stratégiques, avec un matériel adapté à l’évènement.... Ce n’est plus vraiment de l’amateurisme… mais il faut avouer que c’est Top !
Après la course :
- Les nombreux vendeurs de l’incontournable t.shirt « finisher » sont débordés !...
- Une grande soirée-Disco est organisée pour tous les « héros ».... danse (doucement quand même !), partage de son expérience, de ses sensations.... comme de vieux combattants ! ...
- L’image de ce marathon est si forte... et tellement valorisante pour CEUX qui l’ont FAIT... qu’il est normal de croiser, lors des jours qui suivent la course dans les rues de New York, de nombreuses personnes « médaillées » ! ....qui attendent sans aucun doute des félicitations... ... look at me...I did it ! !
Et il faut avouer que les congratulations affluent spontanément car les Américains sont très admiratifs pour ceux qui courent... et surtout très expansifs ! Même trois jour après, à l’aéroport, au moment du départ...
L’autre point fort de ce marathon : Un public fantastique...
Et là, je dis : chapeau bas !!!
Nous, Européens, pour ne pas parler uniquement des Français, avons tout à apprendre…Les Américains (quand même majoritaire sur les 2 millions de spectateurs !) nous donnent une véritable leçon en matière de « supporter » ...
Ils applaudissent pendant des heures... ils crient, ils chantent, ils encouragent... Come on, good Job ! go on !!!
Et si, en plus, vous avez eu la bonne idée d’inscrire votre prénom sur votre maillot, et que votre tenue permette d’identifier facilement votre nationalité... vous devenez pendant quelques heures un véritable héros des temps modernes…aux yeux de tant de personnes qui ne sont là que pour vous !!! Vive France, Go Isabelle, come on…
C’est certainement pourquoi des milliers de gens souhaitent participer chaque année à ce marathon là, plus encore qu’à un autre… Il apporte, sans aucun doute, quelque chose qui n’a pas de prix... et que l’être humain recherche constamment....: une bonne dose de Reconnaissance !!!
En venant vivre cette expérience à New York, même si le prix à payer peut être lourd : en douleurs, en efforts, en contraintes, en €uros, en dollars, … C’est un investissement rentable qui « rapporte gros » : avant, pendant et après la course ....
Il garantit au "héros" beaucoup de Reconnaissance positive, voire une certaine forme d’admiration… parfaitement mises en scène dans la Big Apple !!!
Cela étant, quelque soit le lieu... le temps réalisé... finir un marathon est une vraie performance sportive qui apporte une reconnaissance grandement méritée !
Good job !
Allez, au plaisir de vous lire ….
New York City et son Marathon...
Well, l’aventure du « Marathon de New York City 2007» vient de se terminer… wonderful !!
Je vous avais dit dans mon premier billet que je chercherais à comprendre le succès de cette épreuve...
So, Je vous partage le fruit de mes observations...qui n’engagent que moi bien sûr !! Et, de plus, en dehors de toutes analyses sportives car, comme je vous l’ai dit précédemment, ce n’est pas moi qui avale les kilomètres... mais mon épouse !
Then, qu’est-ce qui justifie que cette course là...à cet endroit là... soit devenue le marathon le plus mythique au monde ? Why ?
1 De Jacques -
Et bien si aprés un tel article les inscriptions françaises ne doublent pas en 2008.....
Trés intéressant, moi qui court peu, si un jour je devais en faire un dans ma vie (faudrait déjà que je monte sur le Mont Blanc avant, oui je sais j'ai un projet personnel à définir....) je choisirais bien New York.
Bel article. T'avale pas les km, mais on te croirait dedans.
Merci
2 De Bécassine de Dunkerque -
Pour Jacques , bonne idée, mais le marathon de NY n'empêche pas de faire le Mt Blanc , au contraire!Les temps sont aussi forts l'un que l'autre , très différents!
Pour Stéphane B.Chouette blog qui méritera + de commentaires... Mais pour l'analyse du marathon de NY, je ne suis pas d'accord.Prédisposé à faire ça comme le serait un fer à repasser pour nager ,je l'ai"fait" deux fois parmi une douzaine de marathons et si ces deux souvenirs restent ENORMES c'est qu'ils allient un affrontement avec ... soi-même à des bouffées de rêves d'enfant-phantasmes de films américains... Qui nous font nous rencontrer avec nous mêmes dans un décor...génial.Je ne connais rien de plus fort que de commander à son corps qui n'en veut plus ,de continuer, en arrivant sur la 5eme avenue ... et il obéit! Peut-être certains le courrent pour être reconnus;mais je ne crois pas. Démarrer le coeur palpitant (ça vaut mieux ) sur le plont Verazano , salué par les bâteaux -pompes, arriver un ap-midi d'automne dans Central Park, en ayant fait de son mieux et même un peu plus... C'est super et ça me suffit. Dites Stephane, qu'en pensez vous vraiment, et votre épouse-marathoniènne pourquoi courre-t-elle, et celui là en particulier?
3 De Stéphane bigeard -
Merci bécassine pour ce commentaire pertinant....
Je ne peux que m'incliner face à quelqu'un qui a une telle expérience des marathons ... En vivre une douzaine, même en étant "prédisposé comme un fer à repasser pour nager" moi je dis respect Bécassine !!!
Je peux comprendre que cette épreuve soit une réelle rencontre avec SOI MÊME....d'une part car cela demande beaucoup de discipline et de rigueur pendant la préparation et lors des 42.195 Kms. D'autre part car cela dure quand même un minimum de 3, 4, 5, voir 6 heures, c'est donc suffisemment long pour faire une belle et intéressante introspection !!!
Par contre j'aurai une question à te poser (si vous permettez que je vous tutoie !!!). Lequel des 12 marathons à été pour toi, le plus marquant ?
Concernant mon épouse, elle n'a, à ce jour participer qu'à 4 marathons ...
Celui qu'elle a préféré, c'est celui de "Chicago" ( que je trouve également en temps que "spectateur supporter" le plus génial !!!), le second c'est justement "New York", le troisème "Berlin", et le Quatrième "Amsterdam"...
L'un des critères retenu par ma Marathonienne de femme pour ce classement, est en premier lieu, la ferveur des encouragements tranmis par la foule des spectateurs présente au bord du parcours... et pour ça, les Américains sont "Number One" aussi bien à Chicago qu'à New York !
On peut appeler cela autrement que de "la reconnaissance", mais je suis sûr qu'avec l'expérience que tu as... tu as certainement vécu des émotions très fortes quand le public t'encourageait, dans Brooklin, dans le queens, dans le Bronx, dans la 5ème avenue et surtout à la fin de la course dans Central Parc quand tu en avais plein les jambes lors des dernières montées.... Ce fameux petit coup de pouce du public qui t'a probablement permis " de faire de ton mieux et même un peu plus", n'est-il pas lié à l'intensité de cette ferveur offerte à chaque coureur ...
Des amis qui participaient pour la première fois à un marathon, dimanche à New York, m'ont dit avoir ressenti des frissons quand la foule criait leur prénom...en entendant simplement de Good Job! , Come On! .... Etonnant, non ?
Pour finir, penses tu que tu aurais enchainé 12 marathons, si tu les avais vécu , sans la présence du public, et avec seulement quelques centaines de participants...
Autrement dit, je crois sincèrement que le plus "génial des décors", qu'il soit en lien avec "des bouffées de rêves d'enfant-phantasmes de film américains"... (jolie expression poètique !!) n'a de sens que si il est partagé...
Merci pour ce commentaire qui provoque un débat d'idée comme je les aime !!!
Allez, au plaisir de te lire ...
4 De jean -
Salut Stéphane, tu transmettras mes "congratulations to Isabelle" améliorer son temps sur ce type de marathon, même si ce n'est pas là l'essentiel, c'est quand même remarquable.
J'avoue effectivement ressentir cette aventure intérieure un peu comme Bécassine, mais je sens également des frissons quand les gens applaudissent et scandent mon prénom. C'est vrai que j'ai déjà couru un semi dans l'indifférence et ça m'a vraiment gonflé, pourtant j'avais amélioré mon temps.!
Mais alors de quoi se nourrisent les sportifs solitaires ...elle est où la reconnaissance...remarque c'est p'têt pour ça qu'il y en a moins, ce sont peut-être des catégories exceptionnelles, ou des frustrés de premiére ...va savoir?!
5 De stéphane Bigeard -
Merci Jean pour cette remarque pertinante sur les sportifs solitaires...
"où est elle cette reconnaissance ?"
Probablement pas sur le bord de la route des alizés pour les navigateurs, ni en haut d'une dune pour ceux qui font des épreuves en plein désert, ni sur un nuage pour ceux qui tentent des solos dans le ciel...etc...!!!!
Pourtant même si ces efforts sont très égoïstes et procurent une immense satisfaction personnelle, il est évident que la reconnaisance qu'ils en attentent est lié à un environnement humain beaucoup plus proche d'eux... déjà, avant l'épreuve et surtout après l'action ...
En s'engageant dans ce type d'épreuve ils sont persuadés ( que ce soit réel ou pas ...) que certaines personnes bien ciblées (consciemment et parfois même inconsciemment ) seront fiers de leur investissement, voir de leur progression, et même de leur succés...
Il est évident que l'on ne fait jamais rien (surtout des épreuves qui demandent autant d'énergie, sans espérer un retour sur investissement en terme de reconnaissance... Sous quelle forme ? ...ça c'est un autre débat !!!
Regarde par exemple , le nombre d'aventuriers qui ont éprouvé le besoin de raconter dans un reportage ou le plus souvent dans un livre, leur vécu pendant leur aventure... Tu vas me répondre que c'est pour gagner de l'argent ... peut-être, mais il y a autre chose de plus fort dans tout cela ...laissez une trace... pour qui ? ... pour les autres !!!!
Les trois frères Perron, tous de grands navigateurs élevés sur la plage de la Baule disent souvent :
"...Nous, nous avons deux mères : la Mer et la Mère !!! Or notre mère a toujours été, très fière de ce que nous faisons sur la mer !!! ..." Etonnant non !!!
Te concernant mon cher Jean (je crois pas trop mal te connaitre), lorsque tu as couru ce semi dans l'indifférence et que cela t'a "gonflé", tu dis que tu as quand même amélioré ton temps !!!
J'imagine que tu étais fier de toi (c'était mérité...) et que tu en as très vite parlé à des gens de ton environnement proche... parents, amis, collègues, etc... Quelle a été leur réaction et qu'as tu ressenti lorsqu'ils ont réagi à tes propos ?
J'adore ce genre d'échanges d'idées , vive les commentaires !!!
Allez, au plaisir de te lire ....
6 De bécassine -
Cher Blog de Stephane Bigeard. Tout d'abord, rassure-toi, je ne vais pas squatter beaucoup plus cet échange et vais laisser les autres s'exprimer.
Laisse moi te dire de féliciter celui qui t'a donné le jour, Blog clair ouvrant du sport vers un tas de valeurs diverses (gustatives,culturelles , festives, humoristiques et peut-être qui sait + graves plus tard...) bref très chouette.
Quant à la motivation du marathonnien, l'argument de Stéphane est bien sur respectable et sur les 30000 coureurs de NY, il devait y avoir 30000 raisons de courir dont cette fameuse reconnaissance de soi.Je n'ai jamais courru avec mon prénom sur mon ventre, je ne sais pas pourquoi je ne l'ai pas fait.
En y réfléchissant bien, les encouragements d'un public dense et chaleureux sont bien sur super, mais quand tu vas bien , le face à face avec soi et le cadre suffisent, l'ambiance et la foule chaleureuse sont un gros plus! Mais quand ça ne va pas, que ta "machine" ne donne pas ce que tu esperes, alors là le public chaleureux joue un role très important , car il rend l'événement important ( c'est important puisqu'il y a du monde CQFD) donc sublime toi , mon vieux! Mais les gestes les onomatopées , et surtout les regards et mimiques me suffisaient. Peut-être mon prénom crié , en plus?
Cher nouveaau Blog , tu diras à Stephane que le marathon le +dur fut Prague pour moi, pour apporter de l'eau à son moulin car j'ai eu du mal à terminer malgré un bon temps pour moi, car sur les42 km196, le pont St Charles ne fait que 300 m. et que 35 km sont courrus sur une autoroute dans l'indiffférence de la population.
Celui qui m'a marqué le + ( pour repondre à Stephane) est mon second New york , car j'avais les souvenirs du 1er courru bléssé et mal préparé et là au second , malgré une température de moins 5°, j'ai pu finir en bonne forme , en faisant un chouette " central park" finissant bien fort. Mais chacun des douze reste un souvenir vivace. Ce n'est surement pas très bon pour le corps humain ( c'est encore un autre sujet à débattre) mais même si mon dos mes genoux ... bref je ne regrette pas bien au contraire, mais je ne crois pas pour la reconnaissance, pour juste plein de souvenirs forts, et ce fameux face à face avec moi(quand je pense qu'il y en a qui trichent!)
Allez, bon vent Blog, tous mes voeux t'accompagnent
7 De Disciple Loïc -
Superbe blog, très riche en informations diverses, à poursuivre...je te propose Stéphane un sujet...sur les bienfaits de la sieste au bureau, sur le chantier, en vacances ou avant une épreuve sportive :
Pour ce qui est du marathon et en particulier celui de NY, que je n'ai pas encore fait, le premier point fort que tu soulignes et que je réprouve personnellement est le côté "marketing" avec cette impossibilité de se rendre à l'évenement sans passer par un tour opérator...
Pour avoir comparé le prix pour participer au marathon de Berlin avec ou sans agence de voyage, la différence est significative, le tour opérator empôche une grosse marge (100% pour Berlin). Comment font dorénavant ceux qui ont moins de moyens et qui pourraient loger chez une connaissance à New York par exemple?
Ce côté marketing m'effraie, il ne faut pas oublier que la course à pied se veut un sport abordable...au départ...et que Philipidès, le premier a avoir couru la distance mythique de 40km entre marathon et Athènes en 490 av JC y laissa son dernier souffle! :-(
Donc pour le côté marketing je ne partage ton avis qu'a 50%...nous pouvons aisément faire le parallèle avec le marathon des vins du médoc (que j'ai fait en 2002) qui est devenu un véritable évènement médiatico-économique ou l'obtention d'un dossard n'est pas une sinécure.
J'espère que ces évènements "majeurs" ne seront pas victimes de leurs succès à l'avenir.
Concernant l'autre point fort que tu cites Stéphane : le public, je suis tout à fait d'accord avec toi et je rejoins également à 300% Bécassine sur le rapport : public chaleureux/forme du coureur. En effet, j'ai également participé à une douzaine de marathon et j'ai une anecdote :
Le jour ou j'ai couru mon premier marathon (pas très préparé je dois le reconnaitre) : Marathon de la Suisse Normande avec 300 autres coureurs qui ne savaient pas que faire ce jour là!!!, alors que tout allait bien jusqu'au 25ième kilomètres et que j'encourageai un participant que je venais de dépasser, j'ai essuyé un énorme contre coups au 28 ième et le manque de soutien du public : il y a avait 50 spectateurs...25 au départ et 25 à l'arrivée!!!!, j'ai craqué moralement...et plus tard physiquement comme s'il y avait eu une réaction en chaîne. Ce jour là, j'ai quand même terminé l'EPREUVE...SEUL...avec un moral à 0 et quelques larmes en prime. Je pense que le public aurait donné une tout autre physionomie à ce marathon.
Par contre j'ai couru d'autres marathons plus affûté et effectivement, le public c'est du bonus!!! car tu es très concentré sur ta perf et tu fais souvent abstraction du public. Tu cours avec le chrono et non plus avec le public si je puis dire.
L'autre élément que je trouve important est le site où tu cours, par exemple finir le marathon de Stockholm dans le stade olympique de 1912 est magistrale et mémorable et donne une autre dimension à lépreuve.
En résumé, il y a le marathon perf et le marathon touristique/ambiance.
Voilà j'ai fait concis...comme à mon habitude;-))
Sportivement.
8 De stephane Bigeard -
Merci Loic pour ta suggestion... c'est vrai que la sieste et la gestion du sommeil est un sujet passionnant ... pas assez d'actualité dans notre culture !!!
Pour ce qui est de tes commentaires sur ta perception des marathons c'est génial... quel enrichissement et quelle pertinance dans ton analyse.. Il faut comme Bécassine ou toi avoir vécu cela de l'intérieur et en quantité pour expliquer aussi bien les choses.
Ce qui ressort dans tousvos commentaires c'est bien l'importance de l'environnement au sens large !!!
J'aurai une question (en fait 2) a vous poser vous les marathoniens...
1/ comment avez vous découvert la course à pied (age, lieu, avec qui etc...)?
2/ Qu'est ce qui vous à pousser à un moment donné de participer à votre Premier Marathon ? (lequel, pourquoi celui là, avec qui...)
Au plaisir de se voir très bientôt avec tes jolis planning !!!
Bonne semaine Loic.
Stéphane
9 De Disciple Loïc -
Merci Stéphane.
Pour répondre à tes questions :
1) J'ai découvert la course à pied au lycée à 17 ans.
2) Et cette envie de courir de manière régulière m'est apparue un week-end, un matin très exactement ou je me suis dit qu'il fallait que je me bouge pour être bien dans ma peau. Ensuite le fait que ce soit un sport sans structure, pratiquable partout à pas cher (enfin maintenant tout est relatif, cf New York justement) en osmose avec la nature et qui me permettait de tenir la ligne, il n'y avait pas d'équivoque possible.
J'ai augmenté au fur et à mesure les distances car j'avais besoin de prendre confiance en moi et de me prouver que j'étais capable de faire quelque chose que tout le monde ne pouvait pas forcément faire (effet reconnaissance)!!!!!
Voila tu sais tout, à très bientôt
Mêmes effets, mêmes causes pour le triathlon...par contre en cuisine...une vrai quiche!!!
10 De Stephane Bigeard -
Merci Loic pour cette confidence, mais je ne sais pas encore tout comme tu dis !!!
Il y a une partie importante de la question à laquelle tu n'as pas répondu !!! Avec qui tu as découvert la course à pied ? Si c'est a l'école peux tu me parler du prof qui vous a fait courir et tes relations avec lui ...
Ensuite la course un matin, un week end ....c'était à quel age, etais tu seul ...
Quand tu as décidé le premier marathon étais tu seul ou accompagné (de qui ?)
Bonne journée Bel Athlète !!!
11 De Disciple Loïc -
Au Lycée, il y avait une épreuve obligatoire au bac : courir 20 minutes et faire la plus longue distance...
je ne me souviens plus du prof!!!
Sinon j'ai réellement commencé la course à 18 ans, seul, dans attention au scoop : le bois de Kéroual en Bretagne.
Et idem pour le marathon de la Suisse Normande : j'étais seul.
@+