Fou ou génial, en tout cas un brin mégalo, Patrick Mouratoglou s’emploie à bouleverser les idées reçues.
Il décrit dans son Livre "Eduquer pour Gagner" sa méthode qui ne peut qu'agacer les envieux.
De plus, il est né sous une bonne étoile, avec un père PDG d'une grande entreprise, bientôt cotée en bourse.
De plus, il a sauté les étapes élémentaires du coach habituel, en commençant par créer sa propre structure avant de se faire les griffes.
De plus, il réussit!
Différent, atypique, Patrick Mouratoglou dérange. Il dérange surtout les conventions, l'ordre établi et les bien-pensants.
« Je pense qu'il n'y a personne qui a fait en cinquante ans ce que j'ai fait en dix ans. J'y pense jour et nuit, j'ai tout expérimenté , prévient le fondateur et manager de l'Académie Mouratoglou. C'est très prétentieux ce que je dis mais ce n'est pas grave. Honnêtement, j'ai une expérience qui est démesurée par rapport aux autres. J'ai tout essayé, les erreurs je les ai toutes faites, je n'ai aucune honte à dire que je me suis trompé. C'est grâce à cela qu'aujourd'hui, je connais la route"....
Le décors de ce livre est planté !
Un passage intéressant, que je vous propose sur la notion de L'échec...
Dans l'absolu, toute forme d'activité comporte un intérêt. C'est l'éducateur qui fait toute la différence.
Et si (la personne entraineur, éduquée) n'y arrive pas ?
Cette remarque est probablement la plus fréquente que j'ai entendue. Elle est également malheureusement la plus "Française". Pourquoi, dans notre pays, à chaque fois que quelqu'un se lance dans un projet, la première hypothèse envisagée est systématiquement l'échec ?
L'échec est une vue de l'esprit. L'échec n'existe que pour ceux qui le concoivent.
L'idée même de l'échec est tétanisante, et ne constitue jamais un moteur. Envisager l'échec, c'est se donner tous les prétextes de ne même pas essayer.
C'est se préparer à abandonner à la moindre difficulté, non, il n'y a aucune autre solution pour réussir que de se lancer à corps perdu dans l'aventure quelle qu'elle soit.
(...)
Réussir sa vie ou celle de ses enfants nécessite de l'engagement. L'engagement est l'ennemi de la modération, de la crainte. Envisager l'échec, c'est déjà commencer à renoncer.
(...)
Pour moi l'échec n'existe pas. Il n'y a que des résultats. A nous de définir s'ils sont oui ou non conformes à nos espérances.
Si c'est le cas, bravo, sinon, à nous de modifier notre tactique. En tout état de cause, avec cette mentalité, nous atteindrons toujours notre objectif, et au pire, nous en atteindrons un autre. En imaginant systématiquement le scénario le moins favorable, on se fabrique un mental de perdant.
Il y a quelques années, j'ai participé à un plateau télévisé auquel j'étais invité aux côtés de la mère de Tony Parker (l'actuel meilleur joueur de basket Français) autour du thème des enfants dans le sport de haut niveau.
Des journalistes sportifs ont posé la question suivante: " Et si Tony Parker n'y était pas arrivé, que serait-il devenu? Avait-il préparé un plan B ? "
Mme Parker a répondu:
" Tony a réussi justement parce qu'il n'a pas envisagé d'échouer. Il est probable que s'il y avait pensé, il n'aurait pas réussi comme il l'a fait. "
.../...
Allez, au plaisir de vous lire...
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