Elle a analysé, à travers une série d’interviews réalisées entre juillet 2004 et le printemps 2007 , la teneur et l’impact du discours de Raymond Domenech.
Normalement le pourcentage de rhétorique (en noir) dans un discours doit être compris entre 25 et 33 %.
D’après Janine Gallais-Hamonno, le sien atteint 50% soit davantage que celui, maximal, des sectes (44%) et du parti communiste (40%) !
« Plus la trame rhétorique est élevée, plus grande est la « contrainte » qui pèse sur l’esprit de l’interlocuteur et l’empêche de réfléchir et de réagir par lui-même. (…) L’analyse de la trame rhétorique montre une extrême prudence, une maîtrise de soi qui freine toute spontanéité. Il avance pas à pas (…) et, surtout, s’interdit de sauter une étape.
Même dans les moments de joie, il garde cette réserve. L’univers de contrainte, qu’il s’impose à lui-même constitue un vrai « enfermement » qui, en tant que chef, doit créer une barrière avec ceux dont il a la responsabilité ».
Deuxième constatation : un très faible pourcentage de « notions » (rêve et motivation, en bleu). Pour qu’un discours passe bien et ait de l’impact, ce pourcentage doit être compris entre 8 et 12%. Chez lui, il ne dépasse pas les 3 %.
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Voici cette grille d'analyse qui comporte 4 axes :
- Les Concepts : Idées à faire passer
- Les Notions communes : Suscitent l'adhésion et la motivation
- La Réthorique pure : La langue de bois
- Le Style : Séduit et crée la connivence.
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1 De Bob -
Sympa ton texte.
Une remarque cela dit, l'analyse porte sur les discours de conf de presse donc évidemment langue de bois quand c'est pas carrément du foutage de g... des journalistes.
Il serait plus intéressant d'analyser le discours du vestiaires mais celui-là reste au secret.
2 De Stephane Bigeard -