Comme nous l’avons dit la semaine dernière dans ces colonnes, nous sommes rentrés dans la dernière ligne droite du championnat de Ligue 1, là où tout se joue.
N’oublions pas quand même que sur un championnat le résultat final correspond à la performance générale de l’équipe pendant la saison, et non pas simplement sur les quelques matches de la fin de compétition, on a trop tendance parfois à l’oublier !
Pratiquement jusqu’au coup de sifflet final de la 38° journée, les nerfs des joueurs, entraîneurs, dirigeants et bien sûr des supporters vont être soumis à rude épreuve !
Concernant la lutte pour l’obtention du titre, ce week-end semble avoir été favorable aux lyonnais ; consultant pour Canal+ au stade de la Meinau ce samedi soir, j’ai vu une équipe lyonnaise empruntée, incapable de changer de rythme, bafouillant son football devant un onze strasbourgeois bien organisé, jouant de façon simple, incisive et enfin productive : premier but marqué depuis plus d’un mois !!!
Bref, tout semblait annoncer une performance alsacienne, jusqu’aux derniers instants de la première période, moment choisi par Moulungui pour se faire exclure, logiquement, par l’arbitre, suite à deux fautes coup sur coup, entraînant deux cartons jaunes, synonymes d’exclusion.
Dès lors le match prit une tournure différente et permit ainsi à l’OL de refaire surface et d’empocher les trois points grâce aux buts de Bodmer et Grosso, tous les deux inscrits sur corner.
Ce scénario est un grand classique : l’équipe en réussite bénéficie souvent du fait de jeu, du facteur « chance », d’une décision arbitrale (dans ce cas, tout à fait logique) leur permettant de gagner un match sans le mériter, ce qui fut le cas des hommes d’A. Perrin, ce samedi à Strasbourg, et à l’inverse une équipe « victime » de coup du sort les privant d’une victoire méritée !
Savoir rester maître de ses nerfs dans cette période décisive, malgré la « pression » du moment, est un élément fondamental pour espérer une issue favorable : Strasbourg aura payer pour le savoir !
A l’autre bout du classement, ce week-end a été favorable aux « Sang et Or ».
La victoire obtenue de haute lutte, face aux sochaliens de F Gillot, permet aux Lensois de continuer à y croire et surtout de retrouver la joie de la victoire et la confiance qui vient avec.
Bien sûr tout ne fut pas parfait mais l’essentiel dans cette période n’est pas de bien jouer mais de gagner et de prendre des points ; aux habituels « pisse vinaigres », nous les renvoyons au match de la semaine dernière à Lorient où les Lensois avaient été dominateur, se créant des occasions à la pelle pour finalement s’incliner sur un but plein de réalisme des Merlus.
Cette victoire contre Sochaux montre à travers le match d’Aruna, l’importance de ne pas céder au découragement, de ne rien lâcher comme disent les « jeuns » !
Samedi dernier Aruna aurait pu être le héros du peuple « Sang et Or » s’il avait bénéficié d’un minimum de réussite, tant il avait eu d’opportunités de marquer !
Gardant la confiance de son staff, continuant à y croire, il fut récompensé par ses deux buts permettant aux Lensois de se donner un peu d’air.
Comment ne pas parler dans cette course au maintien de l’importance des supporters !
Quand on voit d’un côté, un stade Bollaert en fusion jouant son match avec toute l’énergie qu’on lui connaît, poussant ses « tiots » pendant 90 minutes et de l’autre des « soi-disant » supporters parisiens accablant encore un peu plus leurs joueurs en les injuriant, les insultant, saccageant la voiture de leur capitaine, on se dit que les Lensois ont tout entre les mains pour s’en sortir.
Continuer à se battre, à tout donner pour être fier d’être lensois !
La fin de ce championnat risque d’être haletante jusqu’au bout, notamment pour les supporters lensois qui, plus que jamais, doivent jouer leur rôle de douzième homme !
" Ne rien lacher ! " jusqu'au bout...
Avec un peu de retard (victime d'un long déplacement hors de mes bases...) voici la toujours fameuse chronique de Patrice Bergues. Il nous parle, cette semaine, de l’importance de ne pas céder au découragement, de ne rien lâcher comme disent les « jeuns » et ce, que ce soit en haut ou en bas d'un classement ... notamment celui du championnat de France de Ligue 1 !
Au plaisir de vous lire ...