127 Heures...
Aaron Ralston, 34 ans, est devenu le premier alpiniste à avoir réussi l'intégralité des ascensions hivernales dans les Rocheuses, à savoir 59 sommets de plus de 4200 mètres.
Cet exploit est double, car c'est avec une prothèse de la main droite qu'il achève ce projet, en escaladant les 14 sommets restants.
Cette main en acier cache en réalité une amputation qu'il s'est faite pour se dégager d'un canyon, duquel il est resté prisonnier 127 heures.
Le samedi 26 avril 2003, Aaron Ralston, se rend au Blue John Canyon dans le Parc National de Canyonlands (Utah), un désert de roches et de failles très peu fréquenté à cette époque de l'année.
Il est seul et n'a prévenu personne de son excursion.
Lors de sa descente vers le fond du canyon, dans un passage étroit, Aaron se laisse glisser sur le ventre le long d'un éboulis.
Tout se passe à merveille jusqu'au moment où un gros bloc de pierre se détache et menace de lui tomber sur la tête.
Par réflexe, celui-ci se protège de ses mains mais malheureusement la droite reste coincée entre l'énorme bloc et la paroi.
Il est pris au piège !
Dans son livre Plus fort qu'un roc, il raconte ses six jours de souffrance et d'espoir, ses tentatives vaines et parfois hystériques pour se dégager, le rationnement de ses réserves, puis l'idée qui lui semblait d'abord impossible à réaliser de s'amputer le bras.
Mais lorsque, complètement déshydraté et à bout de forces après 5 nuits sans sommeil, il sent la gangrène attaquer sa main prisonnière, il décide de tenter le tout pour le tout.
Tel le renard pris au piège et capable de se ronger la patte pour se libérer, à deux reprises, Ralston pèse de tout son poids sur son membre emprisonné, cassant les os de son avant-bras.
En une heure, il s'ampute l'avant-bras avec comme seul instrument son canif.
Aujourd'hui, cet alpiniste hors-paire est toujours aussi actif et motivé.
Il prévoit de se lancer à l'assaut de l'Everest avec Eric Larsen dans le but de faire prendre conscience au public des changements climatiques que subit notre terre et qui nous menacent tous dans un future proche.
La nature a failli lui enlever la vie et maintenant c'est lui qui se bat pour préserver cette nature en vie.
Une très belle leçon... de vie.
Les curieux qui veulent mieux comprendre la force mentale de cet homme peuvent aller voir le film de Danny Boyle, retraçant les 127 heures tragiques de Aaron Ralston.
Allez au plaisir de vous lire...
1 De Mirage -
Encore un film glauque. Quel intérêt d'aller voir un film dont le but final est de montrer un type qui se tranche la main?
2 De stéphane Bigeard -
Si c'est la seule chose que vous retenez de cette histoire... un type qui se tranche la main, surtout restez chez vous, vous allez perdre votre temps !!!
Ce qui est plutôt glauque, c'est de vivre dans une société où les gens attendent que l'on s'occupe d'eux sans jamais prendre de décisions, sans jamais être responsables de leurs propres actes !!!
3 De Sasette -
Aron Ralston, un homme plus qu'extraordinaire !
Mais vous, vous ne pensez qu'a dire qu'il se coupe le bras au cour de 127 heures ?!
Vous n'avez rien à raconter d'autre ?
Par exemple, vous pouvez raconter qu'il a conquis l'Everest, qu'il a montés déverses montagnes...
Mais bon, c'est vôtre site internet. Ce n'est pas le mien.
Je ne dois pas me mêler, mais vraiment, écoutez mon avis.
Merci, au revoir.