Juste pour le plaisir... je vous propose une scène légendaire de "La Traversée de Paris" qui fait partie du patrimoine du cinéma Français...
Avec trois "monstres sacrés" Gabin, Bourvil et de Funès, dans un film franco-italien de Claude Autant-Lara, sorti sur les écrans en 1956.
La "Traversée de Paris" est, sans aucun doute, un parcours initiatique. Grandgil (Gabin), peintre dont le talent est temporairement suspendu à cause de la guerre, se distrait et forme, par la provocation, Marcel Martin (Bourvil), un chauffeur de taxi au chômage, introverti, qui, par manque d’assurance, se laisse manipuler par son environnement.
Cette longue marche de nuit à travers les quartiers de Paris, qui succède à la scène d'anthologie du marchandage du transport des valises (voir l'extrait ci-dessous), va permettre à Grandgil d’exposer à Martin, au travers d'exemples concrets, les limites de la race humaine. La scène du café où Grandgil se lâche, en compagnie d’un Martin temporairement libéré de ses préjugés, est un exemple parfait de ce débordement verbal et physique que l’on peut condamner.
Martin est bousculé par les extravagances outrancières de Grandgil. Il se prend au jeu de la puissance que représente ce peintre désabusé, qui s’amuse à déstabiliser ses contemporains, qu'il juge faibles et sans envergure, par des remarques acerbes.
Ce cheminement dans Paris, surtout dans sa conclusion, va cependant positionner Grandgil dans un rôle responsable, où il devra faire preuve de sagesse et de réflexion pour sauver la vie de son camarade.
Scène de marchandage à savourer sans modération !!!
Allez, au plaisir de vous lire...
2 réactions
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1 De andy -
très beau film
2 De Tsot -
Excellent film même.
Ça me donne envie de le revoir.