Après onze années d'absence, le golfeur Tiger Woods a retrouvé sa place au sommet dimanche 14 avril en remportant les Masters d'Augusta (États-Unis). Un incroyable come-back qui a été salué par le monde entier.
Vingt-deux ans après sa première victoire à Augusta, dans l'État de Georgie, le «Tigre» est apparu sur le green comme s'il ne l'avait jamais quitté, vêtu de son emblématique polo rouge. C'est après une série de coups dans le quatrième et dernier tour qu'il a finalement remporté le quinzième Grand Chelem de sa carrière.
UN RETOUR DES ENFERS CÉLÉBRÉ
Mais avant de pouvoir laisser éclater sa joie, Tiger Woods a vécu une véritable traversée du désert : un divorce retentissant, pas moins de quatre opérations du dos entre 2014 et 2017 dont une arthrodèse pour fusionner définitivement ses vertèbres. Il y a seize mois seulement, alors qu'il essayait de revenir sur le devant de la scène début 2018 après plusieurs tentatives infructueuses, son retour au sommet semblait être un scénario impossible.
Et pourtant, à force de travail et grâce à un mental d'acier, le célèbre golfeur s'est finalement relevé. Une belle leçon de courage et d'acharnement que de nombreuses personnes, de l'ex-président Barack Obama à l'acteur australien Hugh Jackman, en passant par de simples anonymes, ont tenu à célébrer.
" Aujourd'hui, le père, c'est moi "
Après ce 275e et dernier coup du week-end en forme de libération, Tiger Woods s'est tourné vers la foule pour exulter. "Après le dernier putt, dit-il, je ne sais pas trop ce que j'ai fait, mais j'ai hurlé". Puis ce fut la cérémonie, l'heure de retrouver cette veste verte. Une première depuis 2005. Dans la "Butler Cabine", où se tient la traditionnelle passation de pouvoir, il a reçu la veste des mains du vainqueur 2018, Patrick Reed. Après l'avoir enfilée, Woods a souri : "elle me va."
S'il mesure l'impact de sa victoire sur le temps, dont il est le maître, c'est en regardant les siens. Son clan, vêtu de rouge comme lui, attendait au bord du 18 sa gloire retrouvée. Il y avait là sa mère, déjà présente en 1997 lors de sa première victoire. Son père, Earl, mort en 2006, n'est plus là. "Il y a vingt-deux, mon père était à mes côtés, aujourd'hui, le père, c'est moi", a-t-il évoqué. Sam avait un an lors du dernier titre majeur du paternel, en 2008. Charlie n'était même pas née. "Mes enfants ont été très importants pour moi ces dernières années, et c'est spécial de vivre ça avec eux, de partager cette victoire. J'espère qu'ils sont fiers de leur père. Je pense qu'ils sont fiers."
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